1 mars 2007
Les battus payent l'amende
Vers le VIIe siècle plus le crime jugé était grand plus on faisait jurer de personnes avec l'accusé. Ceux qui juraient avec l'accusé devaient être de sa condition. Un noble faisait jurer des nobles, un prêtre des prêtres, une femme des femmes. L'accusé prononçait seul la formule de son serment et ceux qui juraient avec lui se limitaient à dire : je jure que je crois qu'il dit vrai.
Quand il arrivait que ce qu'attestaient les uns était nié par les autres, un champion était choisi de chaque côté. Ils s'opposaient au bouclier et au bâton. Le vaincu, réputé parjure, avait aussitôt la main coupée et les témoins de son parti payaient l'amende pour "racheter leurs mains". De là le proverbe..... "Les battus payent l'amende".
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